Déambulation d’un colibri Couserans
Ce matin durant ma marche, en ce temps béni de parenthèse ouverte et pas encore refermée, sollicité de toute part par ma messagerie, j’ai du me poser cette question de base : Quel est mon besoin profond ? La réponse a été claire et rapide, je sens au tréfonds de moi-même, un besoin d’exprimer ma gratitude à celles et ceux qui la font naître.
Vous toutes et tous qui avez cheminé avec moi sur un chemin plus ou moins long quelques décennies pour certain(e), quelques années, quelques mois, quelques jours, heures, minutes… enfin à vous toutes et tous qui avez illuminé la vie de votre présence.
Le temps ne fait rien à l’affaire ni celui écoulé ni celui de la durée. La fulgurance d’un regard sans yeux, d’âme à âme, des heures de compagnie en ouvrage ou en silence, le temps incrusté indélébilement d’années de partage, qui se retrouvent instantanément au premier son de la voix, à la moindre odeur du parfum. Même huit cents ans n’érodent pas la fraîcheur d’être, quand au fond de la crypte priante et méditante, semblant dormir d’une paix profonde, debout presque appuyé(e)s au massifs murs de pierres ou assis au sol usé de présence, le rendez-vous se fait dans la paix et le silence. Le poverello y est.
Vous êtes de celles et ceux, nombreu(ses)x, s’il m’était possible de vous reconnaître toutes et tous, très nombreu(ses)x, présent(e)s toujours dans mon cœur.
Je suis en gratitude d’être, je suis gratitude. La vie dans sa totalité absolue et phénoménale est un grand cadeau pour moi, vous avez, par votre présence, participé à l’éclairer, en cela vous êtes mes sœurs et frères bien aimé(e)s.
Paix sur vous ici maintenant et pour l’éternité de laquelle nous sommes.
François