INFOS Conf’09 du 20/04/20

Les Pyrènes : la monnaie locale complémentaire de l'Ariège

INFOS Conf’09 du 20/04/20

Sommaire

  • Communiqués de presse nationaux :
    • Une journée mondiale des luttes paysannes sous le signe de la solidarité et de la souveraineté alimentaire
    • Régulation des volumes viande : il faut pérenniser la régulation et la répartition des volumes
  • Appel : Pour des filières alimentaires responsables et équitables (ci dessous et en pièce jointe)
  • Un joli reportage sur les Neo ruraux Ariégeois. Avec un témoignage sur un dérochement du à l’Ours – Alex Franc
    https://www.facebook.com/groups/218543944850565/permalink/2903126843058915/?sfnsn=scwspwa&extid=CX7XjosYPEjEsQ2h
  • Courrier de la Confédération paysanne à Mme le Préfet 07 – Mesures GMS – 17 Avril 2020 (voir la version en ligne)
  • Synthèse des infos coronavirus au 16/04
  • la dernière foire aux questions de l’APCA (en pièce jointe)

Une journée mondiale des luttes paysannes sous le signe de la solidarité et de la souveraineté alimentaire

Ce vendredi 17 avril est la journée mondiale des luttes paysannes. La Confédération paysanne, membre du réseau international Via Campesina, souhaite porter à votre attention les gestes de solidarité envers les plus démuni.e.s et isolé.e.s dont font preuve les paysan.ne.s durant cette crise sanitaire: distribution de paniers alimentaires au personnel soignant, aux EHPAD, associations d’aide alimentaire, associations d’aide aux migrants se multiplient sur le territoire. Nous appelons à amplifier encore ce mouvement de solidarité.

À titre d’exemple, la Confédération paysanne du Nord-Pas de Calais organise aujourd’hui des dons de produits alimentaires par les paysan.ne.s à l’association Créative à Coudekerque Blanche. La Confédération paysanne du Gard coordonne une chaîne de solidarité entre paysans et consommateurs pour livrer des plants de fleurs et des fromages de chèvres aux EHPAD.

La journée mondiale des luttes paysannes est le moment où rappeler le rôle crucial des paysan.ne.s pour les sociétés du monde entier. La défense des droits des paysan.ne.s à l’échelle internationale est, et sera toujours au cœur des fondements et des actions de la Confédération paysanne et de la Via Campesina.

Fiers d’être paysans et paysannes, nous revendiquons plus que jamais la souveraineté alimentaire des peuples du monde.

Oui aux « animaux à la ferme » : il faut pérenniser la régulation et la répartition des volumes

La Confédération paysanne rejoint l’appel lancé par la FNB et les JA et incite les éleveurs pris au piège de filières longues inéquitables à retenir leurs animaux. Cette action ne vise en aucun cas à mener le pays vers la pénurie, mais bien à alerter au sujet d’une situation devenue intenable pour les éleveur.euse.s.

Alors que tout le pays est reconnaissant de l’effort mené au quotidien par les paysan.ne.s, le gouvernement ferme les yeux sur le chantage financier inacceptable exercé par les industriels auprès des éleveurs : nous en appelons ici à la responsabilité des politiques comme de l’ensemble des acteurs économiques. 

Du fait de la crise, la demande et la consommation en viande ont évolués, il est vrai. Les volumes consommés restent toutefois importants. Or les industriels et la grande distribution continuent leurs pratiques malsaines de baisse des prix, en achetant aux producteur.trice.s bien en deçà du prix de revient. Ce faisant, ils mettent en péril la viabilité des élevages sur tout le territoire.

La Confédération paysanne rejoint ainsi la demande de régulation de la FNB et des JA. Nous précisons toutefois que cette régulation devra être poursuivie bien au-delà de la crise. Seule une maîtrise au long cours des volumes garantira en effet un prix rémunérateur aux éleveur.euse.s et assurera la pérennité de toutes les élevages sur le territoire.

Par cette action, la Confédération paysanne souhaite convaincre les responsables politiques de la nécessité d’une régulation et une répartition des volumes par actif dans l’objectif d’avoir un meilleur prix et plus de paysan.ne.s demain.

Pour des filières alimentaires responsables et équitables

Nos organisations professionnelles, paysannes et citoyennes estiment que cette crise sanitaire doit permettre de consolider notre système alimentaire sur nos priorités : garantir une alimentation de qualité accessible à tou.te.s et rémunérer dignement le travail des paysannes et paysans, et tous les salarié.e.s de la chaîne alimentaire. Cela devra déboucher durablement sur des modes d’approvisionnement alimentaire équitables, responsables socialement et écologiquement.

Dans cette optique, nous demandons aux pouvoirs publics et acteurs concernés :

  • la transparence des prix d’achat et des prix de vente de la grande distribution, donc des marges de cette dernière. D’un côté, les prix d’achat doivent garantir des prix rémunérateurs aux producteurs.trices agricoles. De l’autre côté, les prix de vente ne doivent pas être spéculateurs au détriment des consommateurs et engendrer des sur-marges pour les distributeurs en situation de quasi-monopole.
  • la réouverture des marchés alimentaires sur le seul critère de leur capacité à assurer les règles sanitaires, règles dont les marchés ouverts ont fait la preuve qu’elles peuvent être pleinement suivies. L’appel récent à réouverture adressé aux maires et préfets par le ministre de l’agriculture doit s’accompagner d’une clarification urgente du décret n°2020-293 du 23 mars afin que tous les marchés en mesure d’appliquer les mesures barrières puissent ré-ouvrir indépendamment de leur situation géographique.
  • l’application des mêmes critères dans les supermarchés et hypermarchés au bénéfice des salarié.e.s de la grande distribution et des consommateurs et consommatrices : respect de la distanciation sociale, mise à disposition de gel hydroalcoolique à l’entrée et à la sortie du magasin, sens unique de circulation, pas de libre-service, limitation des échanges monétaires, pratique de l’arrondi (qui permettrait de reverser ce fonds à des associations d’aide aux plus démuni.e.s), à l’image de ce qui se pratique déjà dans les lieux de vente à la ferme, les AMAP et magasins de producteurs et marchés alimentaires ouverts.

Face à l’épidémie de coronavirus, protégeons paysan.ne.s, professionnels des marchés, salarié.e.s et consommateurs dans un souci d’équité, de responsabilité et de solidarité.

Contacts presse :

  • Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne : 06 07 55 29 09
  • Monique Rubin, Présidente de la Fédération des Marchés de France : 06 08 92 59 18
  • Anne Boisse, Commerce équitable France07 60 07 89 96
  • Noélie Coudurier, Climat et sécurité, Oxfam : 06 17 34 85 68
  • Anne Laure, Chargé de campagne agriculture des Amis de la Terre : 07 66 35 42 82
  • Evelyne Boulongne, Administratrice et porte-parole du MIRAMAP : 06 70 51 94 97
  • Lucile Alemany, Chargé d’animation aux Amis de la Conf’ : 06 95 07 50 06

Synthèse des infos coronavirus au 16/04 et 17/04

A voir sur le site de la Conf’ : 

La hotline de la Conf

Si vous savez pas à qui poser vos questions, une seule adresse : covid19@confederationpaysanne.fr

Communiqués de presse

16.04.2020 Des solutions de garde pour les enfants des paysan.ne.s : Une priorité pour la poursuites de la production agricole

16.04.2020 Suspension des stages de parrainage : Le ministère protège ou complique la vie des paysan.ne.s ?

15.04.2020 Fourrages : Il faut prioriser l’alimentation des animaux

La bonne idée du jour: Initiative de la Confédération paysanne du Gard

La Confédération paysanne du Gard, avec l’ADDEARG, a lancé un projet de financement participatifdont le principe est le suivant:

  • permettre aux gens d’acheter des plants de fleurs et des fromages de chèvre pour deux EHPAD du département comme une action de solidarité
  • permettre aux résidents des EHPAD d’avoir accès à une alimentation de qualité et une activité de jardinage saine
  • permettre de soutenir des producteurs impactés par le manque de débouchés dans leurs productions

Agir pour des solutions de garde d’enfants des paysan.ne.s

Bonjour,Dans la foulée du CP qui vient de sortir, la pression est mise au niveau national pour permettre l’accueil des enfants de paysan-nes dans les crèche et écoles, et obtenir le droit au remplacement sans surcoût en cas d’arrêt de travail pour « garde d’enfant ». Si ce nouveau motif est accepté, avec un financement associé sur le modèle de l’allocation de remplacement en cas de congé maternité / paternité, il s’appliquerait de plein droit dans l’ensemble des SR départementaux.Dans l’attente, il est possible de mettre la pression au niveau local, en demandant aux Conseils d’Administration des Services de Remplacement départementaux l’ouverture d’un nouveau motif de remplacement pour « garde d’enfant ». Si ce droit au remplacement est activé dans un délai de 3 mois (commepour les autres motifs), il permettraient aux paysan-nes de souffler un peu après cette période intense. Le financement des jours de remplacement pourrait être assuré en mobilisant des aides régionales (autitre de l’aide aux entreprises) et départementales (autitre de l’action sociale). Le justificatif à apporter serait l’arrêt de travail délivré par la MSA. L’agent de remplacement peut être un proche (ami,membre de la famille) qui s’inscrit auprès du SR.

Yannick Becker, membre du CA de son service de remplacement dans le 04, a réalisé une estimation du financement nécessaire, en prenant comme hypothèse que 10% des 2000 fermes du département utiliseraient ce service pendant 1 semaine. Il arrive à un coût total de 95 200€, soit un budget raisonnable pour un effet immédiat, bénéficiant surtout aux petites fermes et aux jeunes installés avec enfants. Pour l’instant sa proposition n’a pas abouti, mais c’est une piste intéressante qui pourrait être testée dans d’autres départements.

Détail du chiffrage :

  • 1 journée de remplacement = 7h x 17€ = 119€
  • Financement public à 80% = 95,2€/j = 476€/semaine (soit un reste à charge de 23€/j à peu près équivalent à l’indemnité journalière AMEXA de 28€/j)
  • Utilisation par 10% des 2000 fermes = 476 x 200 = 95 200€

N’hésitez pas à nous faire un retour si vous vous engagez dans cette procédure. 
Contact: Aurélie Bouton, abouton@confederationpaysanne.fr

Délais administratifs suspendus ou modifiables

Circulaire du 26 mars présentant l’ordonnance du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire et à l’adaptation des procédures pendant cette même période.http://www.justice.gouv.fr/bo/2020/20200327/JUSC2008608C.pdf

Formation – Porteur.euse.s de projets

Le ministère de l’agriculture a publié le 7 avril une note de service qui suspend l’ensemble des activités de professionnalisation en présentiel prescrites dans le cadre des Plans de Professionnalisation Personnalisés, incluant :

  • Stage collectif de formation de 21h
  • Stage de parainage
  • Stage d’application
  • Stage en entreprise
  • Stage en espace test

Ces activités de professionnalisation sont à reprogrammer après le confinement par un avenant au PPP, à réaliser par voie électronique. Les signatures scannées étant valables.Pour les porteurs de projet souhaitant s’installer rapidement et bénéficier des aides à l’installation accordées aux jeunes agriculteurs, il convient de recourir à la procédure dérogatoire d’acquisition progressive de la Capacité Professionnelle Agricole (CPA). Pour cela il faut :

  • Avec un diplôme agricole de niveau 4
  • Avoir établie en amont du confinement un PPP validé par le préfet

Une fois la CPA acquise le porteur de projet peut faire la demande de DJA.
Si les porteurs de projet n’ont pas encore de diplôme ou de de PPP validé par la préfecture, ils ont 3 ans pour l’obtenir dans le cadre d’une CPA progressive après la date d’obtention de la DJA.
Pour information, la Confédération paysanne a demandé l’annulation de la suspension des stages de parrainage. Consulter le communiqué de presse

Certiphyto : 

C’est ainsi qu’en application de l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020 relative à la prorogation des délais échus pendant la période d’urgence sanitaire, les certificats Certiphyto et les certificats de compétence concernant la protection des animaux(CCPAet ACACED) dont la date de fin de validité se situe pendant la période d’état d’urgence augmentée d’un mois sont prorogés à l’issue de cette période dans un délai de deux mois suivant la fin de cette période.”

=> Ce qui semble signifier que la validité des certificats concernés est reportée jusqu’au 24 août. 

Appels à projet : 

Pour les appels à projet dont la date de candidature se trouve entre le 12 mars et la fin de la période de l’état d’urgence sanitaire (le24 mai), le délai est prolongé d’un mois après la fin de l’état d’urgence soit jusqu’au 24 juin.  (d’aprèsle responsable PPAM de FranceAgriMer contacté pour un appel à projet PPAM ;  confirmé par l’ordonnance du 25 mars) => De manière générale, l’administration ne peut, à priori, rendre de décision, accord ou avis entre le 12 mars et le 24 juin.

Filières de production

Filière lait de vache

La situation est difficile pour le secteur laitier depuis la mi-mars, début du confinement.Le grand export a perturbé les flux la première semaine, mais il a repris en majorité et certains circuits n’ont même jamais été perturbés (c’est le cas de la poudre de lait infantile exportée en Chine).
La désorganisation des flux est principalement due :

  • Au ralentissement voire à la fermeture de certains débouchés : RHD, resto-co, marchés, rayon à la coupe en GMS, comportement des consommateurs.trices qui délaissent les produits haut de gamme (fromages fermiers, AOP, IGP, bio), export
  • A l’explosion d’autres débouchés: beurre, crème, lait UHT, emmental râpé en GMS

 Certaines entreprises tournent à 200% malgré les difficultés (toursde séchage saturées, taux d’absentéisme), tandis que d’autres à -80%car leurs débouchés sont bloqués. Il n’y a pas de solidarité entre les grosses entreprises et les PME et TPE (lesplus touchées), ce qui fait qu’il n’y a pas d’équilibrage des flux sur les débouchés qui fonctionnent bien. Cela induit un surplus laitier, accentué par le contexte actuel de pic de production (bienque ralenti par la mauvaise météo). Les surplus sont surstockés sous forme de beurre ou de poudre, ce qui entraînera une chute du prix du lait à la ferme plusieurs mois voire plusieurs années après la crise, ou ils sont détruits (fromages et lait). Le contexte de surproduction n’est pas que national, il est mondial (les USA jettent déjà du lait). 

Face l’hétérogénéité et à l’imprécision des courriers des laiteries envoyées aux producteurs.trices sur d’éventuelles diminution des volumes ou des collectes, le CNIEL a proposé une mesure volontaire de réduction des volumes aux producteurs, indemnisée par l’enveloppe de l’interpro, à hauteur de 320 euros la tonne de lait non produite ce mois-ci par rapport à avril 2019 (notice de réduction ici ). Cette indemnisation est bien en deçà des coûts de production pour les filières de qualité (AOP,IGP, bio, fermiers), et ne représente qu’un fond qui doit être soutenu financièrement par l’Europe. 

Un courrier du CNIEL est donc en cours de rédaction pour la Commission Européenne et les ministères de l’agriculture et de l’économie. Il s’agit d’appuyer la mesure incitative de réduction des volumes du CNIEL au niveau national et européen(notammentvia l’activation de l’article 222 de l’OCM, qui permet à des organisations de producteurs, des organisations interprofessionnelles et des coopératives dans le secteur du lait d’établir des accords volontaires pour limiter leur production). 

Ces mesures de réduction volontaires sont cependant insuffisantes pour faire face aux surplus laitiers hebdomadaire de l’ordre de 10% (voir note du CNAOL ici). La Confédération paysanne souhaite qu’une mesure de réduction obligatoire soit mise en place en France dès aujourd’hui

En réponse au CNAOL et à l’inquiétude des filières de qualité mise en difficulté par la crise, le CNIEL a lancé une campagne de communication#fromagissons. Certaines régions ont pris le devant de la situation : exemple de l’interpro du Comté qui a instauré une mesure de réduction obligatoire des volumes de 8%. 

Informations supplémentaires : Un article de Reporterre du 15 avril, avec une interview de Jean-Marc Thomas et de Nicolas Girod, qui résume assez bien la situation ici
La note de conjoncture hebdomadaire du CNIEL, semaine 16 ici

Filière lait de chèvre

Impact de la crise sur la filière : 

  • RHF, resto co, marchés alimentaires fermés, baisse des ventes à l’export, perturbations (reportpartielle des RHF en GMS, perte fromages à la coupe AOP et fermiers)
  • Forte hausse sur les buchettes (+20%sur la première semaine de confinement). Annulation de commandes avec l’Europe.

Le taux d’absentéisme s’est stabilisé dans les entreprises (15à 20%) + ralentissement des cadences d’activité (carmesures sanitaires) = baisse des capacités de production de l’ordre de 25% au moment du pic de production laitièreInquiétude de l’avenir de la collecte de certaines entreprises qui ont des débouchés bloqués

L’ANICAP a lancé un fichier de recensement pour estimer les pertesdes entreprises (stockage,sur-stockage…), ce qui permettra d’objectiver les pertes subies. Signalement des entreprises en recherche de débouchés aux GMS via un fichier Excel fournit par le CNIEL.

Il y a beaucoup de difficultés pour les producteurs fermiers, TPE et PME qui ont perdu leurs débouchés (Rungis,RHF, marchés) et qui mettent en place des livraisons à domicile, Drive quand c’est possible 

Rappels réglementaires pour soutenir la vente des produits fermiers en GMS:

  • Agrément UE non obligatoire pour la vente des produits fermiers en GMS
  • Dérogation possible pour l’étiquetage nutritionnel

Mais il reste beaucoup de difficultés (télescopage avec les opérateurs habituels)

Horticulture :

De nombreuses préfectures/draaf ont transmis fin mars début avril des directives concernant la vente de plants. Plants légumiers, aromatiques, petits fruits et semences potagères peuvent être commercialisés dans des conditions relativement disparates selon les départements (marchés,livraison, à la ferme, etc), tandis que les plantes ornementales peuvent l’être en livraison. Ceci étant dit, aucun consigne officielle nationale n’a été transmise laissant un flou dans certains départements. N’hésitez pas à faire remonter les difficultés que vous rencontrez.

Partage d’une initiative : La Conf’ et l’Adear du Gard on mis en place un financement participatif pour soutenir les pépiniéristes et producteur.rice.s de fromages de chèvre dans le département. Les dons récoltés permettront d’acheter à ces paysan.ne.s des plants, fleurs et fromages qui seront ensuite offerts dans deux EPHAD du département. Voir l’initiative en cliquant ICI.

Pour info, Val’hor l’interprofession de l’horticulture a créé une carte en ligne pour rendre visibles les professionnels de l’horticulture. Attention : pour ceux qui ne payent pas, ou ont fait le choix de ne pas payer la CVO (cotisation volontaire obligatoire) de Val’hor, les données entrées dans cette carte sont probablement gérées par l’interprofession.

Journée internationale des luttes paysannes

En cette journée internationale des luttes paysannes, montre ton soutien aux paysans et paysannes qui nous nourrissent et montre ta fierté d’être paysan, d’être paysanne !

#PeasantsRights @ECVC1 #RestezChezVousMaisPasEnSilence

Le communiqué de presse d’ECVC (EuropeanCoordination Via Campesina) : 17 avril : Comment changer le monde? En soutenant l’agriculture paysanne!

Le communiqué de presse de la Conf’ : Une journée mondiale des luttes paysannes sous le signe de la solidarité et de la souveraineté alimentaire

La version illustrée par Via Campesina de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des paysans et autres travailleurs en zone rurale (UNDROP)

Tribune

Tribune de la Conf’ parue ce jour dans Ouest France : Pas un paysan de moins à l’issue de la crise !

A voir sur le site de la Conf’ : 

Pétition Plus Jamais Ça

#PlusJamaisCa, signons #PourLeJourDapresPlus de 120 000 signatures

Info-Coronavirus du gouvernement 

Qu’est ce que le Covid-19 ? Point de situation en France. Consignes Sanitaires. Vie Quotidienne. Numéros utiles. Etc. Cliquez ici pour accéder à ces informations générales.

Lettre ouverte aux citoyen.ne.s. 

Coronavirus : La nécessaire refondation de nos systèmes agricoles et alimentaires

Coronavirus : Les 24 mesures de la Confédération paysanne

Mesures pour assurer la continuité de l’activité agricole et de l’approvisionnement alimentaire pendant la crise Covid-19, ainsi que la viabilité à terme des fermes.

Se déplacer

Se déplacer en situation de confinement / documents de circulation

Protection des paysan·nes et des salarié·e·s

Covid-19 : Protection des paysan·nes et des salarié·e·s : fiches conseils, masques et solutions hydroalcooliques

Soutenir les fermes

Mesures de soutien aux exploitations agricoles

Droit du travail

Arrêts de travail, remplacement, chômage partiel : démarches

Foire aux questions

La foire aux questions de l’APCA

La situation par filière

Covid-19 : La situation par production agricole

Dans le réseau

L’actualité liée au Covid-19 dans les Conf’ départementales et régionales

En Europe

Les organisations paysannes européennes mobilisées

Les initiatives

Les initiatives prises suite à la fermeture de certains marchés (miseà jour régulière)

Communiqués de presse : 

Marchés

  • Les mobilisations pour les réouvertures de marchés se poursuivent. Pour les marchés ré-ouverts, les non titulaires, ou “passagers”en sont souvent exclus, il s’agit souvent de jeunes installé.es. Le décret n’interdit en rien leur présence, c’est donc aux maires qu’il faut adresser les demandes d’autorisations pour ces producteurs.rices.
  • La Confédération paysanne de l’Ardèche a diffusé un courrier adressé à Madame  le Préfet de l’Ardèche pour demander des mesures vis à vis des GMS.
  • En cas de non réouverture des marchés, la liste des alternatives mises en place continue à être mise à jour régulièrement.

Recommandations sanitaires pour l’activité agricole

De nouvelles fiches de recommandations sanitaire pour l’organisation du travail et des activités de vente directe ont été publiées par la MSA. Elles concernent :

L’ensemble des fiches sont accessibles sur le site Internet de la MSA.

Précisions sur le fonds de solidarité

Premier volet de l’aide jusqu’à 1500€ :le montant de l’aide financière correspond à la différence entre le chiffre d’affaire de référence de mars ou avril 2019 et le chiffre d’affaire de mars ou avril 2020. Ce n’est donc pas une aide forfaitaire de 1500€, mais une aide proportionnelle à la perte de chiffre d’affaire, plafonnée à 1500€.

Extension du fonds de solidarité :Dans les prochains jours, les conditions d’attributions seront élargies. Le premier volet de l’aide sera accessible aux paysan-nes en GAEC et aux entreprises en procédures judiciaire, avec un calcul du chiffre d’affaire de référence sur les 12 derniers mois (etnon mars ou avril 2019). Le second volet de l’aide forfaitaire de 2000€ pour les entreprises en grande difficulté sera porté à 5000€. Il sera accessible en présence d’un-e conjoint-e collaborateur-trice, même si l’exploitation n’emploie pas de salarié-e.

Ces nouvelles dispositions sont prévues par le second projet de loi de finances rectificative, votée à l’Assemblée Nationale le 17 avril et au Sénat le 21 avril. Un décret d’application précisera les conditions d’accès et la procédure à suivre. Dans l’attente, les dispositions actuelles continuent de s’appliquer.

Aide aux foyers modestes

Les foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA)ou de l’allocation de solidarité spécifique (ASS)percevront une aide de 150 €, à laquelle s’ajoutent 100 € supplémentaires par enfant à charge. Par ailleurs, toutes les familles bénéficiaires des aides personnalisées au logement (APL)qui ne touchent pas le RSA ou l’ASS bénéficieront d’une aide de 100€ par enfant à charge. La MSA effectuera le versement de cette aide exceptionnelle automatiquement et en une fois, le 15 mai 2020.

Nouvelle piste pour la garde d’enfant : demander une aide individuelle à la MSA

Une paysanne de l’Isère a fait part d’une piste intéressante pour obtenir une aide financière pour la garde d’enfants par une assistante maternelle. Les caisses locales de MSA peuvent attribuer des aides individuelles, au titre de l’action sanitaire et sociale. Il faut contacter sa caisse locale ou son assistante sociale pour faire la demande et envoyer un devis des frais de garde. La demande est ensuite examinée par le Comité d’Action Sanitaire et Sociale.

Analyses  du ministère de l’Agriculture

Impacts économiques des mesures de confinement en France : estimations de l’OFCE

Un policy briefde l’OFCE, publié le 30 mars, propose une première estimation de l’impact économique des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19 en France. Plusieurs effets, directs et indirects, sont pris en compte par les auteurs : baisse de la consommation ; contraction de l’investissement ; réduction de la main-d’œuvre.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Covid-19 : les analyses de Rabobank sur les secteurs agricole et agroalimentaire

Depuis le début de la pandémie, Rabobank propose un ensemble de ressources (analyses,indicateurs, points sur les marchés, etc.) sur un portail dédié mis à jour régulièrement. On y trouve des études par pays ainsi que des focus par catégories de produits.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Sept scénarios prospectifs sur les coûts macroéconomiques du Covid-19

La Brookings Institution a publié, le 2 mars, une étude prospective estimant les conséquences macroéconomiques des évolutions probables du Covid-19. Sept scénarios sont proposés, allant d’une épidémie uniquement présente en Chine et ponctuelle, à une pandémie récurrente.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Covid-19 : analyses et recommandations du Groupe d’experts de haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition (HLPE)

À l’initiative du président du Comité de la sécurité alimentaire mondiale, le HLPE a publié un Issue Papersur les impacts du Covid-19 sur le système alimentaire mondial, la sécurité alimentaire et la nutrition.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Analyses et recommandations de l’IFPRI sur le Covid-19 et les systèmes alimentaires

Sur une page dédiée, l’IFPRI publie régulièrement des analyses, au format de billets de blog, consacrées aux conséquences et défis du Covid-19 pour les systèmes alimentaires dans le monde. Parmi les sujets traités, celui des marchés alimentaires informels en Afrique, qui ont une place importante dans l’approvisionnement des populations.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Covid-19 et autonomie alimentaire

Un numéro de mars 2020 des Analyses et perspectivesde l’APCA envisage les principales implications de cette épidémie et des mesures adéquates de gestion du système alimentaire français.Pour lire la note entièrement, veuillez cliquer ici

Filières de production

Filière Cheval

Suite à la réunion téléphonique organisée ce jour, il en ressort les points suivants:

  • les centres équestres sont très pénalisés financièrement par la fermeture (entretienet nourriture des chevaux, problème des propriétaires et de la TVA)
  • arrêt des accompagnements en équithérapie (trèspénalisant psychologiquement pour les personnes suivies)
  • arrêt complet des ventes d’élevage (pasde visites d’essai possible)
  • arrêt des activités d’accueil (tourisme)et très grande inquiétude sur la saison touristique estivale à venir
  • arrêt des activités de reproduction (concours,approbation d’étalons)

La sécheresse qui se profile rajoute des inquiétudes et complique d’autant plus la recherche de ressources fourragères pour les animaux.

Certain.e.s ont proposé de demander aux paysan.ne.s de partager, lorsque cela est possible, leurs jachères (mais pas de clôture, ni eau, ni autorisation européenne pour le faire).

Face à la pénurie qui se profile, il y a un besoin absolu d’éviter la spéculation sur le fourrage (à relayer au niveau national avec les autres filières concernées).

La filière cheval et la filière horticole ont été identifiées par l’APCA comme les filières les plus pénalisées par la crise, et devraient à ce titre, bénéficier d’aides supplémentaires (à suivre).

Suite à la réunion il a été décidé:

  • d’écrire un communiqué de presse (pourle début de semaine prochaine) afin de revendiquer que les activités équestres sont agricoles, et qu’elles ont besoin de soutien financier et logistique pour sortir du confinement. 
  • de rédiger un livret de communication pour les français.e.s afin de mettre en avant les centres équestres départementaux. Ce livret mettrai en avant des mesures de déconfinement (distance,entretien, personnes max par cours) afin de soutenir la reprise d’activité d’un plus grand nombre de structures. C’est l’occasion de rappeler que c’est une activité de faible émission carbone (énergie vivante), que c’est un sport individuel et coopératif (respect des autres) et que le cheval est un lien entre les citoyen.ne.s et l’agriculture.

Pour cela un groupe de travail au sein de la Commission Cheval va être mis en place.

Confédération Paysanne de l’Ariège
32 avenue du Général de Gaulle – 09000 Foix
05 61 02 14 31
https://ariege.confederationpaysanne.fr/
Permanences les lundis et jeudis de 9h à 17h

Pièces jointes :